Pour la 8ème année consécutive et selon les données recensées par l’Institut de la statistique du Québec, la région des Laurentides est celle qui enregistre les plus forts gains en termes de migrations inter-régionales ». Laureen Peers Journaliste | lpeers@inmedias.ca

Le marché des Laurentides est limité par le manque de propriétés sur le marché. », avance Charles Brant, directeur, analyse du marché à l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec. « Si on se réfère à une étude qui a été réalisée au printemps dernier, on voit que la proportion d’acheteurs dont l’adresse de résidence se situe dans la RMR de Montréal et qui ont acheté dans les Laurentides se situe à un niveau de 61% ».

Voilà ce qui nous amène, tout comme nos municipalités avoisinantes, à prendre pause et à évaluer notre position face à cette énorme pression sur nos régions. À cet effet nous révisons certains règlements de notre plan d’urbanisme, notamment, et en premier lieu, celui sur les projets intégrés. Une séance d’information publique sur le sujet aura lieu le vendredi 3 juin, et ce sera la première de plusieurs consultations à venir.